Pérouges.

Localisation de Pérouges :

 

Rappel : Pérouges est situé à 35 km de Lyon. Les Compagnons sont venus la seconde fois en train et se sont arrêtés à Meximieux.

 

Perché sur sa colline, ce village où nul seigneur n'a jamais régné, que se disputèrent Savoie et Dauphiné, fut définitivement rattaché à la FRANCE par le Traité de Lyon en 1601. Il fut sauvé de la démolition au début du 20ème siècle grâce à l' intervention du président Edouard HERRIOT et du « Comité de Défense et de Conservation du vieux Pérouges ».

Cette cité est particulièrement fière d'être l'un des plus beaux villages de FRANCE ; on y pénètre exclusivement par deux portes, « la Porte d'en Bas » et « la Porte d'en Haut » qui donnent accès à la « rue des Rondes » bordée de demeures souvent modestes et en règle générale sans fondations, bâties de pierres et de cailloux. On peut y voir aussi ses ruelles étroites et tortueuses, la place de la Halle où règne le magnifique Arbre de la Liberté, planté en 1792, et enfin l'Eglise-Forteresse, sa nef centrale avec ses clés de voûte aux armes de Savoie et ses chapelles latérales.



Ce cadre exceptionnel a également attiré de nombreux cinéastes , soit pour de longs métrages : Monsieur VINCENT, les Trois Mousquetaires, Mandrin, que pour divers feuilletons télévisés. Et c'est ce cadre, oh combien apprécié de tous pour son immense charme, que la commune de Pérouges souhaite préserver à l'aube du 21ème siècle.

 

 

Vue des remparts de Pérouges.

 

La cité de Pérouges.

 

La porte d'en Haut (porte d'En-Haut dans VI).

Voici la Porte d'en Haut, celle où l'on pénètre actuellement dans Pérouges.
La grande muraille, renforcée aux angles par des pierres de taille, est faite de cailloux roulés. Elle est percée d'une voûte en arc brisée et fait corps avec l'église. Les Pérougiens du XVème siècle, laboureurs, tisserands, bouchers, ferronniers, firent de leur église une véritable forteresse aux murs percés de meurtrières. Son clocher permettait d'accéder au chemin de ronde.
A travers la voûte de la porte on voit déjà la Maison Vernay avec sa double fenêtre à meneaux du premier étage et ses arcs surbaissés du rez-de-chaussée.

 

 

La porte d'en Bas.

Seconde porte de la cité, elle fût presque entièrement détruite lors du siège de 1468. Au fronton, cette inscription : "Perogia Perogiarum. Urbs imprenabilis.
Coquinati Delphinati Voluront prehendere illam
Ast non potuerunt
Attamen importaverunt portas, gonos, cum serris et degringolaverunt cum illis.
Diabolus importat illos!."

Que nous traduisons facilement :

"Pérouges des Pérougiens, ville imprenable,
les coquins de Dauphinois ont voulu la prendre
mais ils ne le purent.
Cependant, ils emportèrent les portes , les gonds et les ferrures et dégringolèrent avec elles.
Que le diable les emporte !"

 

 

La place du Tilleul (est-ce la place de la Halle des Six Compagnons ?).

La Place du Tilleul est un des ensemble les mieux conservés de la cité, avec au centre, l'arbre de la liberté du début du XIXème siècle.
Elle se situe au débouché de la rue des princes, avec l'Ostellerie, maison du XIIIème siècle classée monument historique ainsi que le musée lui faisant vis-à-vis qui abrite des métiers à tisser, parchemins, armes, outils, vieux meubles, faïences, statues, etc.
Dans sa galerie gothique, venait s'installer les marchands drapiers.
Dans la Rue des Contreforts, dans la troisième maison à droite, est conservé le dernier pressoir à "Ecureuil" du village.

 

 

La rue des Rondes.

Dans cette ruelle, la chaussée faite d'un empierrement de cailloux roulés rend la circulation et la marche pénibles.
Sur la bordure des maisons, à l'abri de l'auvent débordant des toits, c'est le Haut du Pavé, réservé aux seigneurs, aux notables, aux riches, alors que la gargouille du milieu, véritable rigole, où les jours d'orage l'eau dévalait en torrents d'immondices et de boue, était réservée aux petites gens qui pouvait bien " crotter leurs chausses".
En remontant et en continuant la rue des Rondes, on trouve la place du Puits, profond de 33 mètres. Se trouvaient là le four banal et la Maison du Sergent de Justice bien conservée avec une tour ronde sur les remparts. Des égards étaient dus aux pourpoints brodés des gens de la haute.

 

L'"Ostellerie du Vieux Pérouges" (il s'agit surement de l'Ostellerie de la Halle des Six Compagnons).

Une des plus belles demeures de la Cité, celle qui abrite actuellement l'Ostellerie, et qui fut peut-être déjà ostellerie au Moyen-âge, lors de sa construction.

C'est une robuste maison de deux étages, le premier débordant légèrement sur le rez-de-chaussée et le second sur le premier. C'est une maison à encorbellements ; des poutres verticales, des poutres horizontales et des poutres obliques emprisonnent des briques et dessinent ainsi sur la façade principale un décor simple et harmonieux.

Situé au débouché de la Rue des Princes, sur la Place du Tilleul, l'Ostellerie datant du XIIIème siècle est classée monument historique.

 

Plan de Pérouges :

 

 

Site de l'Ostellerie : http://www.ifrance.com/ostellerie/

Source : http://www.perouges.org/

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