XVII Les Six Compagnons et les pirates du rail

Date de première parution : 1970

Édition 3

Illustrations de Robert Bressy

Auteur : Paul-Jacques Bonzon

Édition 3
Année de parution : 1995

Chronologie

L'histoire débute à la fin octobre, avant les vacances de la Toussaint (rappel : les vacances de la Toussaint durent 8 jours).

Les Compagnons arrivent le lundi.
Le mardi après-midi ils découvrent le souterrain et les lunettes du faux inspecteur.
Le mardi soir ils déplacent les tentes à une cinquantaine de mètres du souterrain.
Le mercredi matin Mady et Zabeth vont chez Mme Bauchet. Mady emporte un walkie-talkie.
L'après-midi la Guille et Gnafron sont enlevés.
Le soir la tente est déplacée et le deuxième talkie est récupéré.
Jeudi matin : premier appel dans le talkie. Les tentes sont à nouveau déplacées.
Nouvel appel à 17 H.
Le soir la bande part à la recherche des deux disparus. Nouvel appel.
Nouvel appel de Gnafron à 21 H 25 env. : la Guille et lui sont maintenant attachés.
23 H 30 : appel du Tondu qui les a rejoint.
Vers 3 H : Mady et Zabeth ont disparu. Jeannette et sa mère ont été endormies et ligotées.
Vers 4 H, après l'attaque, Gnafron rappelle.

Épilogue le 10 novembre.

La page 54 (édition 3) indique que l'histoire se déroule un an après (11).

Les personnages

Élisabeth, dit Zabeth, est une camarade de classe de Mady. Elle était avec la bande dans XV.
Elle est un peu plus petite que Mady, très brune, parfois tête en l'air. Elle fait des réflexions saugrenues qui amusent les garçons. Elle dort comme une souche.
Sa cousine est à Veyrieu-le-bas depuis 10 ans. Elle a une fillette de 8 ans : Jeannette. Son mari travaille dans une entreprise de travaux publics. Il ne rentre à Veyrieu qu'en fin de semaine. C'est la dernière garde-barrière de la région. Elle n'est reliée, par téléphone, qu'aux deux gares les plus proches : Veyrieu-le-bas et Antonay. Elle s'appelle Mme Bauchet.

Bistèque prend sa responsabilité de chef cuisinier très au sérieux.
Lors du vote à bulletin secret (demandé par Bistèque) il est le seul à voter non.

Tidou habite Lyon depuis quelques années. Il a un sifflet à ultrasons (c'est nouveau ça ! dans VII on parle d'un sifflet au ton très aigu (et le code est différent : ici lettre V en morse pour Viens Vite) or la définition de Bonzon est : "sifflet à tons très aigus qu'aucune oreille humaine ne perçoit mais que les chiens entendent parfaitement").
La remorque de Kafi est à moitié démolie. Il voyage "à pattes". Il a une fourrure noire et rousse. Kafi n'est pas un chien de chasse : il ne sait pas reconnaître les odeurs des bêtes des bois.
Kafi, grâce à son intelligence, a battu le molosse. Il boîte et saigne d'une oreille à la fin du combat.
Kafi est blessé par balle à une patte de devant.

Le petit Gnafron, ainsi surnommé parce qu'il oublie de grandir, est adroit comme un singe et est intrépide. Il a l'ouïe fine.

Formidable est le mot préféré du Tondu : il l'emploie vingt fois par jour.
Il a une boussole. Son oncle est employé à la SNCF.

La Guille a de longues jambes.

Mady a le sommeil léger.

La Guille et Gnafron font une belotte pour passer le temps : on retrouve le goût de Gnafron pour les cartes (voir VII). Ils sont kidnappés mais parviennent à emporter un walkie-talkie.

A noter

Les Compagnons emmènent deux tentes : la grande qui remplace le marabout et une autre à deux places pour Mady et Zabeth. Ils emmènent également des matelas pneumatiques, des sacs de couchage, des ustensiles de cuisine, des victuailles, un transistor).

Les walkies-talkies font leur apparition (mais d'après l'histoire ce n'est pas nouveau).
Les appareils émettent un déclic pour signaler un appel et quand un des appareils s'allume ou s'éteint.
Leur portée est de 4 à 5 kilomètres.

Apparition du sifflet à ultrasons de Tidou.

Encore un revolver ! 8 coups cette fois-ci.

Le lieu

Veyrieu-le-bas, au nord de Villefranche-sur-Saône, à quarante kilomètres de Lyon.

Le passage à niveau est à 3 km du village.

Informations supplémentaires
(extraites du forum Livres d'enfants)

Il semblerait que ce livre ressemble à un film, "Le Cerveau" (avec David Niven et Jean-Paul Belmondo, sorti en 1968), dans lequel une attaque de train postale est mise en scène.
Cette information n'est pas vérifiée (il se peut que les deux événements soient sans rapport).